dimanche 19 octobre 2014

1% de vitesse en moins = 4% de morts en moins: Imposture de la formule de Nilsson

   Vous avez tous entendu parler de la sempiternelle étude formule de Nilsson et Elvik, que la Sécurité Routière officielle, son faux nez subventionné la Ligue contre la violence routière, sa présidente  surmédiatisée Chantal Perrichon qui fait pleurnicher dans les familles et son alter égo le professeur Claude Got inadapté routier nous rabâchent à longueur de temps, et qui à elle seule permettrait de sauver des milliers de vie si elle était mise en oeuvre.


« 1 km/h en moins = 4 % de morts en moins »



Doctrine de Chantal Perrichon et Professeur Claude Got de la Ligue contre la violence routière LCVR


   Un mathématicien, Bernard Beauzamy, président directeur général de la Société de Calcul Mathématique s'est penché sur la question.

   Il apporte la preuve que les études liant vitesse et mortalité ne reposent sur aucune fondement scientifique.








Démonstration également apportée par l' Automobile club des Avocats (ACDA)

« 1 km/h en moins = 4 % de morts en moins » ?


A lire les discours et autres rapports d’Etat, il « communément admis »  ou « tous les experts s'accordent  à dire » que la baisse de la vitesse entraîne mathématiquement telle une formule Pythagorienne une baisse du nombre de décès sur les routes. Le Conseil National de la Sécurité Routière par la voix de sa commission « alcool-stupéfiants-vitesse » présidée par Monsieur Philippe Lauwick (de l'Automobile club médical de France) reprend lui aussi à son compte ce qui est présentée comme une démonstration incontestable pour aborder une réflexion sur l’abaissement de la vitesse, et notamment sur autoroute où le nombre de tués est le plus faible ! Suffit-il alors de baisser la vitesse pour réduire le nombre de morts sur la route ?
Quelle étude officielle ? Quelles données ? Que vaut cette assertion ? Qui a vérifié la validité de cette formule ? ...

Lire l'article complet ici




On nous noie de chiffres. On nous explique la société dans laquelle on vit avec des chiffres, encore des chiffres... Tout le monde, et surtout des "experts"  gouvernementaux aux idées partisanes, peuvent faire dire tout et n'importe quoi aux statistiques. Si on se sert de chiffres pour mesurer quelque chose de précis, ceux-ci nous apporteront certainement une aide pour confirmer ce qu' on savait déjà sans avoir pu le quantifier.

  Mais si on fait des mesures et qu' ensuite on essaye d' en déduire un ou des comportements humains ON SE TROMPE SUR TOUTE LA LIGNE ! Les comportements humains ne sont pas explicables uniquement par des chiffres, si précis et si complets soient-ils, nous ne relevons pas des sciences exactes, mais des sciences humaines ... Qu' on le veuille ou non, les statistiques relèvent, elles, des mathématiques qui sont des sciences exactes.


  La mortalité routière relevant de comportements humains et d'une infinité d'autres facteurs fluctuants liés à la nature, la qualité et à l'entretien du réseau et des véhicules, à la formation des conducteurs, aux secours, aux conditions climatiques et de circulation... , on ne peut se limiter à une formule quelle qu' elle soit, qui plus est reposant sur une seule variable, pour déterminer l'évolution de la mortalité routière!



 A voir également  La théorie de Nilsson et Elvik : entre imposture et mensonge 

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