mardi 18 novembre 2014

La Ligue contre la violence routière remet la baisse des limitations sur la table


Les limites trop basses provoquent somnolence hypovigilance inattention
80 km/h sur routes augmente l'hypovigilance
Profitant opportunément de l'annonce des chiffres de l'accidentalité routière d'Octobre, Chantal Perrichon, professionnelle de la communication au CNRS et diplômée de psychologie rappelons-le, refait parler d'elle avec un timing dont elle a le secret.

la LCVR tente de récupérer l'annonce de la hausse de la mortalité en Octobre (des statistiques sur un mois n'ont absolument aucune valeur scientifique, son alter égo le professeur Claude Got dans sa grande clairvoyance aurait du le lui dire) pour faire passer la baisse des limitations de vitesse, son obsession de toujours. La Ligue contre la violence routière milite prioritairement pour la réduction des vitesses règlementaires partout (le leitmotiv actuel est le passage de 90 km/h à 80 sur les routes secondaires et à 30 km/h généralisé en agglomération) ainsi que l'obligation du fumeux limiteur de vitesse LAVIA, qu'aucun pays au monde n'utilise, développé par ses amis de L'IFSTTAR et du mouchard appelé "boîte noire" qu'elle qualifie de "votre avocat embarqué". Bref uniquement des mesures coercitives et contraignantes destinées à dégoûter les français de l'usage de leur véhicule. De ceci nous reparlerons.

Par , publié le 18/11/2014
"Au cours des douze derniers mois, l'ensemble des indicateurs de l'accidentalité routière sont à la hausse", note l'Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR): +2% de personnes tuées sur les routes, +1% de personnes blessées, +2,9% d'hospitalisations.
"Les piétons et les cyclistes paient cette année un tribut particulièrement lourd, avec une évolution de la mortalité cumulée sur 12 mois respectivement de +7% et +6%", note-t-il. 
L'augmentation de la mortalité routière en 2014, "qui succède à deux baisses consécutives particulièrement marquées, intervient comme la première remontée de la mortalité routière après douze années de baisse ou stagnation", ne peut que constater l'ONISR.

Vous noterez que l'évolution de la mortalité touche principalement piétons et cyclistes, usagers totalement déresponsabilisés par la politique de Sécurité Routière française depuis des années, qui les incite à prendre tous les risques en leur donnant tous les droits même celui de commettre des infractions (tourne à droite au feu rouge, remontée des sens interdits...). Alors que la meilleure sécurité pour ses usagers "faibles" est de prendre soin d'eux-mêmes en redoublant de vigilance et de prudence. La "distance de freinage", si l'on peut dire, pour un piéton étant de zéro mètre, leur réapprendre à regarder plusieurs fois et sans distracteurs sur les oreilles avant de traverser sauverait assurément bien plus de vies que l'arsenal répressif déployé.


"Ces chiffres ne sont pas acceptables mais ils étaient prévisibles. Aucune mesure n'a été prise depuis trois ans", s'indigne Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière
Elle oublie bien vite, et volontairement, l'augmentation exponentielle récente sur nos belles routes françaises du nombre des radars embarqués dits mobile mobile  ou RMNG (Radars Mobiles Nouvelle Génération) qu'elle réclamait à corps et à cris depuis des années ainsi que des radars tronçon. RMNG qu'elle présente comme l'arme absolue pour faire baisser les chiffres et qui ferait trembler  les "chauffards" (vérifiez la définition exacte de ce terme galvaudé) asociaux utilisateurs d'aides à la conduite (notamment de marque "chacal" dans le jargon de la Ligue) .
Ces objets de verbalisation massive ne seraient donc d'aucune utilité voire contre-productifs, stressant encore plus les conducteurs en les obligeant à scruter en permanence leur compteur au lieu de se concentrer sur les dangers réels que sont les véhicules et usagers en mouvement?
La politique de SR de l'Etat impulsée par la Ligue son faire-valoir associatif, basée presque exclusivement sur la chasse au km/h de trop, et délaissant toutes les véritables causes d'accidents montrerait-elle son incohérence et son inefficacité au grand jour?
Les conducteurs contraints à circuler de plus en plus lentement auraient-ils perdu toute concentration, pensant et faisant tout autre chose en attendant que le trajet devenu corvée se passe?

"Espérons que ce soit un sursaut, un électrochoc pour le gouvernement. Il appelle dans son communiqué +chacun à avoir conscience de sa responsabilité citoyenne et à réagir pour faire reculer le nombre de vies sacrifiées sur les routes+, mais qu'en est-il de sa responsabilité'", s'indigne-t-elle. 
Sans doute fait-elle allusion à "la création d'une cellule riposte par le gouvernement pour faire face à la  désinformation orchestrée par les lobbys Vroum-vroum sur la vitesse" (en langage autophobe sic) qu'elle exige (selon quelle légitimité?) de média en interviews. Mais au fond, qui désinforme qui?


A noter que le délégué général de l'association Prévention Routière (qui se contente depuis des lustres d'une communication copier-coller de celle du gouvernement), Jean-Yves Salaun, réclame une convocation du Conseil Interministériel sur la Sécurité Routière (CISR) qui ne s'est plus réuni depuis 2011. Rappelons-lui que les dernières mesures préconisées par cet organisme brillant étaient le retour sur la parole de Nicolas Sarkozy de ne pas retirer les panneaux annonçant les radars fixes et l'interdiction totale des avertisseurs. Mesures qui avaient mis dans la rue motards et, pour la première fois, automobilistes à l'appel de l'Union des Usagers de la Route et qui avait débouché sur la gabegie des radars pédagogiques et la danse des panneaux avertisseurs que l'on retire puis que l'on remet.


D'autres associations réellement représentatives des conducteurs, sans avoir besoin d'avoir recours à l'achat de fans sur les réseaux sociaux, et plus pragmatiques comme 40 Millions d'Automobilistes...

... aimeraient que les autorités mettent l'accent sur "l'alcool, première cause de mortalité, et les stupéfiants, détectés dans 20% des accidents mortels", souligne son président Pierre Chasseray, qui relativise toutefois ces mauvais chiffres. 
"Il faut les replacer dans leur contexte: quand on regarde ce qui se passe depuis cinq ou dix ans, ils ne sont pas si mauvais que ça. Les accidents sont toujours dramatiques mais qu'une année reparte légèrement à la hausse, il n'y a pas de quoi en faire une catastrophe. On est sur plus de dix ans de baisse de l'accidentalité."


Baisse de l'accidentalité sur les routes de France et mesures répressives
La grande tendance baissière n'est pas remise en cause



Par AFP et l'Express







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3 commentaires:

  1. 40 Millions d'Automobilistes représentatifs ? Ils défendent que les intérêts de leurs soutiens financiers...

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    1. Considérablement plus représentatifs de l'expression des Français qu'un groupuscule de 500 fanatiques obligés d'avoir recours à l'achat massif de fans sur les réseaux sociaux pour se donner une apparence de crédibilité. Suivez-le lien dans l'article, la manipulation est clairement démontrée.
      Vous n'êtes pas d'accord avec 40 Millions d'Automobilistes quand ils affirment que l'alcool est la première cause de mortalité routière?

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  2. Il est clair que diminuer la vitesse a 80 au lieu de 90 va faire rester un automobiliste 25 h de plus par an au volant . 25 heures de risques en plus et pour la mortalité cela va l'aggraver car les crash test se font a 64km/*h soit 32 km/h pour deux voitures en face a face ? rien n'a été essayé a 160 km/h car il n'y a pratqiuement aucune chance de survie ? Donc 80 ou 90 aucun chan,gement et aucune diminution de risques sinon plus de temps sur la route , plus de risques ed somnolence etc etc etc ..Bref une vague bétise qui va servir l'etat avecs es radars. Pour evietr les risques il faut supprimer les voituires mais là personne ne veut en parler car il y un pan de l'activité et des taxes sur les carbiurants .

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